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A la Une
Photo : © Franck Vasseur
Lionel Lapierre
Il explore les sources du Lez
Depuis
plusieurs années, Lionel Lapierre, enseignant-chercheur en MEA, mène un
projet ambitieux de développement de systèmes robotiques d’exploration
karstique.
Le Karst est un réseau souterrain de galeries qui draine des
ressources d’eaux exploitables.
Le projet "Aleyin", porté par Lionel Lapierre et par le Labex NUMEV, a
pour objectif de cartographier ces réseaux, dont certains sont très
profonds (jusqu’à 2 000 m de profondeur).
Pour cela, l’idée est d’utiliser un robot,
capable de dépasser les limites physiques et humaines d’un plongeur et
de se rendre dans les chambres souterraines, par exemple.
Un des enjeux est qu'il puisse cartographier ce réseau jusqu'à la mer.
"À ce jour, deux missions ont déjà été menées avec le robot Ulysse,
et nous travaillons actuellement sur un nouveau prototype : Télémaque, explique Lionel Lapierre.
Celui-ci utilise la technologie de la photogrammétrie, c’est-à-dire
la reconstruction d’un modèle 3D uniquement basé sur la vision, grâce au
développement de nouveaux capteurs adaptés à cet environnement par des
enseignants de Polytech, avec l’IES."
Montpellier est pilote sur ces problématiques.
La ville est alimentée par la station de pompage Jacques Avias, qui
exploite les sources du Lez.
La question de la gestion des ressources en eau est fondamentale pour la
région Occitanie, qui est régulièrement soumise aux épisodes Cévenols,
mais qui fait aussi face à une croissance démographique importante.
Ce projet d’envergure est le fruit d’un travail conjoint du LIRMM pour la robotique et l’automatique, l’IES (Institut d'Electronique et des Systèmes) pour le développement de nouveaux capteurs, HSM (Hydrosciences) pour l’hydrologie notamment dans les phénomènes de crues soudaines, IMAG (Institut Montpelliérain Alexander Grothendieck) pour le développement de nouveaux modèles, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) et MRM (Montpellier Research in Management) et enfin la Métropole de Montpellier.
Une dizaine de PFE (dont deux en cours en MEA) et cinq stages de fin
d’études ont déjà été mobilisés sur le sujet à Polytech Montpellier.
Deux diplômés de l’école poursuivent actuellement une thèse sur le
sujet.
Enfin, un ancien doctorant du LIRMM a fondé une start-up (REEDS) pour
proposer des services innovants d’inspection et d’exploration en
environnement confiné.
"Des interactions sont à prévoir entre acteurs académiques, régies et industriels autour de ces problématiques, poursuit Lionel Lapierre.
La création d’une fondation ou d’un consortium est envisagée."
Le projet présente aussi des enjeux à l’échelle mondiale : un
projet européen est en cours de montage avec le Portugal, l'Espagne et
la Croatie.
Ce projet a été aussi présenté en Chine, pays qui s'intéresse de près à
cette question de la gestion de la ressource en eau.
Voir la présentation de Lionel Lapierre (Youtube - 21'48'')
Lire le dossier de presse
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Nos people
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Chrystelle Bancon-Montigny
Un prix pour une enseignante de Polytech Montpellier
La Key Initiative MUSE (KIM) WATERS a organisé son 1er WATER
TECH HACKATHON mi-décembre à l’Espace French Tech de Montpellier sur le
thème "Eau et Loisirs".
Chrystelle Bancon-Montigny, enseignante-chercheuse en STE, et son équipe
se sont distingués en remportant le Hackathon de bronze.
Son projet : "WATCH", destiné à lutter contre les pollutions des eaux douces.
"L'idée est de développer un réseau de capteurs d’informations
écologiques et scientifiques qui se fondent dans leur environnement de
mesures, explique-t-elle. Merci notamment à Aloïs Faure, étudiant STE5, qui faisait partie de mon équipe !"
Ce projet bénéficiera d’un accompagnement de l'Agence de Développement Economique (AD’OCC) durant une année afin d’en poursuivre le développement.
Voir le palmarès
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Vie du réseau
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Le réseau s'agrandit
L’ISTIA devient la 15ème école du réseau POLYTECH
Le 17 janvier 2019, le Conseil d’Administration
de la Fondation Partenariale Polytech s’est prononcé à l’unanimité en
faveur de l’entrée de l’ISTIA de l’Université d’Angers, comme la 15e école membre du réseau POLYTECH, qui étend ainsi son offre de formation et renforce sa présence sur le territoire.
Ecole associée depuis 2016 au sein du réseau POLYTECH, l’ISTIA utilisera désormais le nom d’usage "Polytech Angers".
"Le président de l'Université d'Angers et le directeur de
l'ISTIA ont démontré lors de la séance une réelle émotion à l'annonce
officielle de leur intégration, témoigne Céline Berger, membre du Conseil d’administration de la Fondation Partenariale Polytech. Un grand enthousiasme a également été
constaté au niveau des personnels au travers de la responsable
administrative, qui participe aux réunions réseau depuis quelques mois,
ainsi qu'au niveau des associations étudiantes qui ont déjà commencé
leur intégration."
Le réseau a accompagné l’école pour l’adaptation de son organisation et
de son offre de formation, qui vient enrichir les 101 spécialités
d’ingénieurs proposées de quatre nouvelles :
- Bâtiment : exploitation-maintenance et sécurité
- Génie Biologique et Santé
- Qualité Innovation Fiabilité
- Systèmes Automatisés et Génie Informatique
L’arrivée d’une 15e école au sein du réseau s’inscrit dans
une volonté de partage de valeurs, de complémentarité d’offre de
formation et renforce sa place d’acteur dans la formation des ingénieurs
en France.
Lire le communiqué de presse
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