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Olivier Ginez
De Polytech au ministère
Diplômé
MEA en 2003, Olivier Ginez a évolué du métier d’ingénieur à celui de
Directeur adjoint du cabinet du Secrétaire d’Etat auprès du ministre de
l'Éducation nationale et de la Jeunesse.
Retour sur un parcours atypique déjà bien rempli.
Originaire de Mauguio, Olivier Ginez intègre Polytech (ISIM à l’époque) en 2000.
Il reste très attaché à sa région natale : "l’esprit de l’école est dans mon ADN !"
Après un stage de fin d’études chez Balea
à Saint Mathieu de Tréviers.
Il intègre la société en CDI en tant qu’ingénieur R&D. Rattrapé
par son appétence pour la recherche, il enseigne et effectue une thèse CIFRE au LIRMM.
Après plusieurs publications et deux brevets déposés, il devient maître de conférences à Marseille.
C’est ensuite une évolution rapide dans l’administration qui attend
Olivier Ginez : Délégué Régional adjoint à la Recherche et à la
Technologie PACA, chargé de mission Développement économique, de
l’Aménagement numérique et de l’Innovation en région PACA auprès du
Préfet de région et du Secrétaire Général pour les Affaires Régionales,
il intègre enfin le corps préfectoral et devient, en 2013, sous-préfet
dans les Ardennes.
Après un détour par Lille, dans le domaine de la réglementation des
libertés publiques et du droit des étrangers en tant que Secrétaire
général adjoint de la préfecture du Nord (avec notamment la gestion de
la Jungle de Calais), puis la préfecture de la région Guyane, où il
travaille auprès du préfet de région sur les sujets attenants à la
sécurité et la gestion de crises, il devient en février 2019, directeur
adjoint du cabinet du Secrétaire d’Etat à la Jeunesse auprès du ministre
de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer.
"Je suis en charge notamment du Service National Universel (SNU) :
actuellement en phase de test, ce projet s’adresse à des jeunes de 16
ans qui souhaitent, sur la base du volontariat, suivre pendant 15 jours
un cycle de cohésion pour acquérir des compétences de mémoire, de
résilience, des valeurs républicaines, une vie en communauté avec des
rituels quotidiens, des thématiques sportives ou de développement
durable…", explique-t-il.
Des valeurs qui lui reviennent à l’esprit lorsqu’on évoque Polytech : "Ce que j’en garde, ce sont des souvenirs incroyables, de belles années de cohésion et de projets communs.
J’ai aussi rencontré des personnes de grande qualité parmi mes professeurs, que je salue chaleureusement !"
"Je me rappelle notamment une conférence spécialisée, par un
intervenant extérieur du ministère de la Défense – peut-être un signe à
l’époque – accompagné de techniciens de la DGSE habillés en "Men in
Black"… Cela m’avait marqué, poursuit-il.
Il y avait aussi les anciens de l’ISIM qui venaient témoigner de leur parcours.
C’est le réseau d’anciens qui fait la renommée d’une école !"
Son conseil aux élèves-ingénieurs de Polytech : intégrer le réseau d’anciens pour entretenir le lien intergénérationnel.
"J’espère revenir un jour à Polytech pour pouvoir donner un autre éclairage sur le métier d’ingénieur, conclue-t-il. J’ai
pu suivre une voie qui s’éloigne de la recherche
scientifique grâce à l’ouverture sur le monde extérieur et au
décloisonnement qu'offre la formation de Polytech."
Nos people
Oliviez Ginez : de Polytech au ministère
Diplômé MEA en 2003, Olivier Ginez a évolué
du métier d’ingénieur à celui de Directeur adjoint du cabinet du
Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la
Jeunesse.
Retour sur un parcours atypique déjà bien rempli.
Originaire de Mauguio, Olivier Ginez intègre Polytech (ISIM à l’époque) « par choix et non par dépit, l’esprit de l’école est dans mon ADN ! » et reste très attaché à sa région natale.
Après un DEA de microélectronique au LIRMM, il effectue son stage de fin d’études chez Balea à Saint Mathieu de Tréviers.
Il intègre la société en CDI en tant qu’ingénieur R&D.
Rattrapé par son appétence pour la recherche, il enseigne et effectue une thèse CIFRE au LIRMM.
Après plusieurs publications et deux brevets déposés, il devient maître de conférences à Marseille.
C’est ensuite une évolution rapide dans
l’administration qui attend Olivier Ginez : chargé de mission
Développement économique, de l’Aménagement numérique et de l’Innovation
en région PACA, puis Secrétaire Général pour les Affaires Régionales
(SGAR : assiste le préfet de région dans l'exercice de ses
missions), il intègre enfin le corps préfectoral et devient, en 2013,
sous-préfet dans les Ardennes au Ministère de l’Intérieur.
« A chaque fois c’est un nouveau métier à
apprendre : faire le lien entre l’administration et la population,
développer des projets…, témoigne Olivier Ginez.
Le lien avec la formation d’ingénieurs ? Travailler en mode
projet, en mettant en œuvre des process, avoir du bon sens, ça me
paraissait tout naturel. »
Successivement Secrétaire National à Lille, dans le
domaine de la réglementation des libertés publiques (avec notamment la
gestion de la Jungle de Calais et l’orientation et l’insertion des
migrants par le logement et l’enseignement), puis sous-préfet de Guyane,
traitant de sujets attenants à la Sécurité, il devient fin 2018,
directeur adjoint du cabinet du Secrétaire d’Etat de Jean-Michel Blanquer.
« Je suis en charge notamment du Service National Universel (SNU)
: actuellement en phase de teste, ce projet s’adresse à des jeunes de
16 ans, qui souhaitent, sur la base du volontariat, suivre pendant 15
jours un cycle de cohésion pour acquérir des compétence de mémoire, de
résilience, des valeurs républicaines, une vie en communauté avec des
rituels quotidiens, des thématiques sportives ou de développement
durable… », explique-t-il.
Des valeurs qui lui reviennent à l’esprit lorsqu’on évoque Polytech : « Ce que j’en garde, ce sont des souvenirs incroyables, de belles années de cohésion et de projets communs.
J’ai aussi rencontré des personnes de grand qualité parmi mes professeurs, que je salue chaleureusement ! »
« Je me rappelle notamment une conférence
spécialisée, par un intervenant extérieur du ministère de la Défense –
peut-être un signe à l’époque – accompagné de techniciens de la DGSE
habillés en « Men in Black »… Cela m’avait marqué, poursuit-il.
Il y avait aussi les anciens de l’ISIM qui venaient témoigner de leur parcours.
C’est le réseau d’anciens qui fait la renommée d’une école ! »
Son conseil aux élèves-ingénieurs de Polytech : intégrer le réseau
d’anciens pour entretenir le lien intergénérationnel.
« J’espère pouvoir revenir un jour à Polytech pour pouvoir donner
un autre éclairage sur le métier d’ingénieur, conclue-t-il.
C’est grâce au fait que Polytech soit une école universitaire que
j’ai pu suivre une voie qui s’éloigne de la recherche scientifique,
grâce à l’ouverture sur le monde extérieur et au décloisonnement que
cette formation m’a offerts. »
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Actualités
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Concours Polyposter
Que le meilleur gagne !
Le concours annuel Polyposter, qui récompense les meilleurs posters scientifiques des étudiants de 5e année, débute dès aujourd'hui.
Préparez-vous à voter !
Jusqu'au 3 juillet, 18 posters seront exposés dans les couloirs de l’école et sur une page web dédiée.
"Ces posters ont été élaborés par les étudiants de 5e année, dans le cadre de leurs projets de fin d’études, indique Bruno de Lourenço, chargé de l’organisation de l’opération Polyposter. Ils synthétisent le contenu et les résultats de leurs travaux.
Chaque spécialité a sélectionné ses deux meilleurs posters."
Etudiants, personnels et membres extérieurs de l’école sont invités à
élire le poster le plus convaincant en prenant en compte le contenu
scientifique mais aussi la forme de la présentation.
Le vote peut s’effectuer sur place ou en ligne.
Au total, trois prix seront décernés aux posters ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages.
Les résultats seront annoncés le 11 juillet dans "Au fil de l'Eau".
Votez pour votre poster préféré
Contacter Bruno de Lourenço
Photo : Les posters synthétisent le contenu et les résultats des projets.
© J.
Boutléroff
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